PORTES OUVERTES SUR LA RECHERCHE 2007
PORTES OUVERTES SUR LA RECHERCHE 2007
Evaluation de l’opération
En
2007, sur une idée originale de Frédéric Laroche (enseignant au Lycée La Merci
de Montpellier), le CNRS (service Communication de la délégation
Languedoc-Roussillon) a coordonné une nouvelle opération de diffusion de la
culture scientifique en collaboration avec quelques uns de ses partenaires en
région : l’IRD, l’INSERM, l’INRA, le CIRAD, l’UMII et le Rectorat.
Le comité d’organisation de
Portes ouvertes sur la recherche 2007, de gauche à droite : Anne-Marie Manez et
Florence Vigier (CIRAD), Anne-Marie Jean (INRA), Nadine Hovnanian (CNRS),
Charlotte Dumonte (INSERM), Valérie Rotival (IRD). Absents sur la photo :
Jean Burger (Rectorat), Frédéric Laroche (enseignant), Daniel Alexandre (chercheur).
Faisant
suite à l’opération « Classes sciences » mise en place depuis 2003 (accueil
d’une classe de collège ou lycée sur le campus de la route de Mende du CNRS
pendant une semaine), le CNRS a souhaité innover. D’abord en invitant des
enseignants plutôt que des élèves (pour jouer sur un effet de
démultiplication). Ensuite en associant à l’opération les autres organismes de
recherche de Montpellier.
Portes
ouvertes sur la recherche 2007 a consisté à accueillir pendant deux jours (6
et 7 juin), dans les laboratoires, une quarantaine d’enseignants du second
degré (option « démarche et culture scientifique ») pour les
sensibiliser au monde concret de la recherche. Il s’agissait aussi, en leur
proposant des ateliers pratiques par petits groupes, de les encourager dans la
promotion des carrières scientifiques auprès de leurs élèves.
Pour
cette première édition, le programme s’articulait autour d’un thème unique
transversal : les instruments de caractérisation d’imagerie. Ce sujet a
permis de mettre en avant des recherches variées dans plusieurs disciplines et de
montrer la complémentarité des métiers de la recherche (technicien, ingénieur,
chercheur) (programme en annexe).
En
introduction de la première journée, Christian Le Peuch, Délégué Régional à la
Recherche et à la Technologie, a dressé le panorama général de la recherche en
Région Languedoc-Roussillon.
Christian Le Peuch, Délégué
Régional à la Recherche et à la Technologie, devant les enseignants attentifs.
Puis
Jean-François Ternay, Maître de Conférence à l’Université de Paris-Sud, a
partagé son expérience sur l’utilisation de l’image et de l’audiovisuel dans la
communication scientifique à partir d’un décryptage de films d’images
scientifiques qu’il a lui-même réalisés.
Jean-François Ternay, spécialiste
de l’image dans le contexte de l’information scientifique et technique à la
Cité des Sciences et de l’Industrie, à la Délégation à l’Information Scientifique
et Technique du CNRS, et dans les Médias
A
midi, le déjeuner pris en commun au restaurant du CIRAD a permis aux
enseignants et aux chercheurs de nouer un premier contact.
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Daniel Alexandre et Manouk Abkarian
(de face), chercheurs au CNRS, discutent avec des enseignants
Les enseignants se sont ensuite
rendus dans les laboratoires / ateliers qu’ils avaient choisis pour assister,
participer et comprendre le déroulement d’expériences scientifiques. (ateliers
proposés en annexe).
Jacques Escoute, Ingénieur CIRAD (spécialisation
en vidéo microscopie et « real time » microscopie). Atelier :
« La cellule végétale dans tous ses états ».
Deux enseignantes pendant l’atelier
« Digitalisation et modélisation de l'architecture des plantes en 3-Dimensions »
animé par Christophe Godin, Directeur de recherche à l’INRIA.
Atelier « Initiation au
traitement d’images satellitaires » animé par Sylvain Labbe (Maison de la
télédétection).
Pascal Kosuth, directeur de la Maison
de la télédétection, animant l’atelier « Les satellites et la
surveillance globale de la planète : 50 ans d’évolution des techniques
spatiales ».
Nancy Rodriguez, Chargée de
recherche au CNRS, animait l’atelier « Initiation à la production d’images
de synthèse » au LIRMM.
A la fin des deux jours, un temps d’échange dans
l'amphithéâtre du CIRAD a rassemblé les chercheurs animateurs, les inspecteurs
pédagogiques régionaux, les chargés de communication des organismes de
recherche et les enseignants pour une première évaluation de l’opération :
restitution du vécu, des attentes, des observations. -
-
-
Première évaluation orale de cette
opération : échange entre enseignants, chercheurs et inspecteurs
pédagogiques régionaux (Dominique Courtillot IA-IPR de Physique-Chimie et
responsable académique pour la promotion des sciences, Marc Rosenzweig et
Florence Godard , IA-IPR de SVT)
L’opération
« Portes ouvertes sur la recherche 2007 » s’est terminée par une
visite des serres du CIRAD avec M. Lacape pour les cotonniers et M. Barantin
pour les agrumes, et des serres de l’IRD avec M. Dedieu pour les
cacaoyers et M. de Kochko et M. Ghesquiere pour les plantes tropicales.
Visite des serres de l’IRD en
présence de M. Dedieu (à gauche) et de Valérie Rotival, chargée de
communication (à droite).
De façon générale, cette opération a été très appréciée par les
enseignants et par les chercheurs-animateurs. Elle a mis en lumière une réelle
demande de dialogue et d’échange de la part de ces deux communautés qui ne se côtoient
pas souvent. Le nombre élevé d’inscriptions à cette formation en témoigne. Il a
conduit rapidement à l’obtention d’une liste d’attente.
La présentation
de la formation, la qualité du contenu scientifique, la compréhension des
présentations, la qualité des outils utilisés semblent avoir répondu aux
attentes.
Plus précisément, sur 39 enseignants participants, 29 ont répondu
aux questions suivantes :
Q1 : Les sujets proposés vous
ont-ils intéressé ?
Q3 : Dans l’ensemble, les
présentations des animateurs vous ont-elles paru claires et accessibles ?
Q2 : Ces deux journées vous
ont-elles permis de mieux connaître l’univers de la recherche ?
Q4 : l’accueil et la
disponibilité des intervenants vous ont-ils convenu ?
Q5 : l’organisation matérielle vous a-t-elle convenu ?
Côté enseignants, les points forts
sur cette expérience sont :
·
la possibilité de
rencontrer et de dialoguer avec des chercheurs : Ouvrir des passerelles
entre deux mondes souvent cloisonnés (34% des réponses exprimées)
·
découvrir des sujets
actuels de recherche, divers, pluridisciplinaires en les appréhendant de façon
concrète (25% des réponses exprimées) ; accéder aux laboratoires, à de
nouvelles techniques et au fonctionnement d’une unité de recherche
·
l’accueil et la
disponibilité des équipes de recherche, leur gentillesse, leur contact facile
et à la portée de l’auditoire (22% des réponses exprimées)
·
le bénéfice
résultant : être acteur d’une expérience, réactualiser certaines connaissances,
motivation redynamisée (9% des réponses exprimées)
Les critiques portent sur :
·
le regret que
l’expérience soit trop courte (54% des réponses exprimées)
·
le nombre de participants
trop limité (26% des réponses exprimées)
·
un manque de petites
pauses (6% des réponses exprimées)
·
beaucoup de sigles pas
toujours expliqués (6% des réponses exprimées)
·
le fait de ne pas
avoir suivi concrètement le travail d’un chercheur au cours d’une demi-journée
(6% des réponses exprimées).
Les enseignants s’avèrent intéressés pour poursuivre un échange avec le milieu de la
recherche, en ouvrant leur classe à un chercheur pour une conférence
interactive, en tissant un lien étroit avec un laboratoire ou un chercheur
référent, dans le cadre d’un « Passeport pour la science », en
communiquant par messagerie électronique, en mettant en place un système
d’échange avec un chercheur et les élèves, en organisant une visite de
laboratoire avec leur classe...
Plusieurs idées émergent pour transférer le bénéfice de ces journées aux élèves :
·
exploiter
concrètement le contenu des ateliers et innover (donner un aspect pratique et
actuel des cours théoriques enseignés, utiliser des logiciels d’images ou
documents vidéo, se familiariser avec la façon dont sont obtenues les images,
faire piloter par les élèves à distance des microscopes de laboratoire) (44%
des réponses exprimées)
·
informer et motiver
sur les métiers de la recherche (22% des réponses exprimées)
·
organiser des
rencontres, projet de partenariat (9% des réponses exprimées)
·
en réflexion, à
l’étude (16% des réponses exprimées)
Une
proposition : inscrire cette
opération dans une perspective généralisée de la formation des enseignants et
étudiants des matières scientifiques
Un
encouragement : « Merci
beaucoup : je repars dynamisée ! »
Côté chercheurs, les points forts et
intérêts de cette expérience sont :
·
l’opportunité
d’échanger avec des enseignants de disciplines et expériences très variées et
de pouvoir faire connaître le monde de la recherche dans sa globalité et sa
complexité
·
avoir un retour sur
son activité de recherche par l’intérêt qu’elle suscite
·
avoir une meilleure
compréhension de ce qui est connu/compris ou pas connu/pas compris
·
s’adapter à son
auditoire et constituer des supports pédagogiques réutilisables pour des
actions vers les enseignants et les scolaires
Les critiques portent sur :
·
le regret que cette
opération soit trop courte et puisse ne pas s’inscrire dans une perspective
plus large
·
la faible
disponibilité pour la préparation de l’intervention et le planifier dans le
temps
·
le nombre
d’enseignants sensibilisés
·
le souhait de
l’expérimenter avec des élèves
Une
proposition : Dans une
perspective à plus long terme, travailler en commun pour monter des modules de
cours.
Des encouragements : « Très bonne
organisation ! » « Excellent retour des chercheurs et enseignants ! »
Portes ouvertes sur la recherche 2007
Mercredi 6 juin
9h - 9h30 Accueil au CNRS
(Salle
des Colloques, Bâtiment administratif, 1er étage)
1919,
route de Mende
34293
Montpellier cedex 5
tél
: 04 67 61 35 10
Bus « La Navette »
direction Agropolis par Vert-bois à partir de l’arrêt de tram St Eloi
9h30 - 9h45 Présentation
et informations pratiques par Nadine Hovnanian (coordonnatrice générale de
l’opération)
9h45 – 10h30 Discours
d’introduction : présentation générale du panorama de la recherche en
Région Languedoc-Roussillon par Christian
Le Peuch (Délégué Régional à la Recherche et à la Technologie)
10h30 – 12h 30 Conférence
sur l’utilisation de l’image et de l’audiovisuel dans la communication
scientifique, avec un décryptage de films d’images scientifiques par Jean-François Ternay (Maître de
Conférence à l’Université de Paris-Sud)
13h - 14h Repas
au restaurant du CIRAD (des tickets repas
seront distribués : tarif 8,50 €)
14h30
- 17h30 Ateliers dans les
laboratoires
Jeudi 7 juin
9h
- 12h Ateliers dans les
laboratoires
13h- 14h Repas
pris en commun avec les animateurs des ateliers au restaurant du CIRAD
14h - 15h30 Temps
d’échange dans l'amphithéâtre Jacques Alliot du CIRAD (bâtiment 4 au rez-de-chaussée)
avec la présence souhaitée des chercheurs animateurs, des Inspecteurs
Pédagogiques Régionaux et des chargés de communication des organismes de
recherche. Les enseignants font part de leur vécu et de leurs attentes.
Discussion et évaluation à remplir.
15h45 - 16h15 Visite
des serres en deux groupes : serre du CIRAD avec M Lacape pour les
cotonniers, M. Barantin pour les agrumes
et M. Dedieu pour les cacaoyers ; serre de l’IRD sur les plantes
tropicales avec Alexandre de Kochko et Alain Ghesquiere
ATELIER 1
Etude de la migration des globules blancs par vidéo
microscopie.
·
Sujet
Certains globules blancs, les neutrophiles, ont pour fonction de patrouiller dans l'organisme pour repérer et éliminer les agents infectieux ou corps étrangers (voir le petit film en ligne : http://www.biochemweb.org/fenteany/research/cell_migration/neutrophil.html). Ils peuvent quitter les vaisseaux sanguins et se faufiler entre les cellules des organes et tissus. Ils se déplacent très rapidement dans cet environnement encombré, plus vite même que sur une surface libre d'obstacles. Si l'on y songe dans les embouteillages ou en faisant du shopping un jour de soldes, cela parait contre intuitif. C'est un jouet capable d'échapper des mains d'autant plus aisément qu'on cherche à le saisir qui nous sert de modèle et nous a conduit à comparer la migration des neutrophiles sur une surface et dans un cylindre étroit.
·
Contenu de
l’atelier
Expérimentation et analyse des données
Isolement de neutrophiles à partir du sang. Préparation de microcapillaires à la microforge. Montage sous le microscope. Enregistrements vidéo. Traitement et analyse des images (Il ne s'agit pas d'une démonstration mais d'une manipulation dont les résultats éventuels sont publiables).
Echanges
Apports, explications (en
fonction de la demande) : principes de la recherche (liberté académique,
démarche, évaluation, éthique), aspects conceptuels (théories, relation
modélisation/expérimentation), vie du laboratoire (personnels, fonctionnement,
séminaires, étudiants, sécurité). Communautés scientifiques (publications &
congrès).
·
Encadrement
Identité, statut,
formation
:
Daniel Alexandre Chargé
de recherche CNRS Doctorat
en biologie
Fabrice Mérézègue. Agent
technique de Recherche et formation UM2, BEPC.
Alain Sahuquet Ingénieur
d'études CNRS Ecole Louis lumière
·
Lieu de
l’atelier
Centre de Recherche de Biochimie Macromoléculaire (CRBM)
Faculté des sciences Bâtiment 24, 4eme étage
Daniel Alexandre véhiculera les enseignants-participants depuis et vers le CNRS ou autre (car problème d'accès sécurisé au campus)
Contact : . daniel@univ-montp2.fr , 04 67 14 47 26
·
3 stagiaires maximum
ATELIER 2
Digitalisation et modélisation de
l'architecture des plantes en
3-Dimensions
·
Introduction
L’objectif de cet atelier est de présenter la problématique de la modélisation des plantes aujourd’hui. Dans ce domaine, les chercheurs sont appelés à développer des concepts et techniques à l’interface de plusieurs disciplines : biologie, botanique, mathématiques, informatique et physique. Au cours de cet atelier, nous montrerons comment il est possible de numériser des plantes en 3 dimensions pour récupérer leur structure dans un ordinateur afin de les étudier et comment il est ensuite possible de simuler leur croissance à l’aide d’outils informatiques appropriés.
Pré requis: aucun nécessaire. Les professeurs intéressés pourront toutefois consulter l'article en ligne: http://interstices.info/display.jsp?qs=id%3Djalios_5001&id=c_10928&part=0
ainsi que le petit film sur la digitalisation de l'architecture des plantes dans cet article: http://interstices.info/upload/plantes/LDDP.ram
·
Contenu de
l’atelier
1.
Visite du laboratoire et échanges
Présentation de l'équipe commune INRIA/CIRAD/INRA Virtual
Plants. (voir http://www-sop.inria.fr/virtualplants)
et du contexte : modélisation des plantes. Discussion.
2.
Expérimentation et analyse des données
1ere partie : Présentation d’une expérimentation de
digitalisation sur des plantes réelles en pot. (environ 1 heure)
Objectif: Numériser une partie de plante à l'aide d'un digitaliseur magnétique.
Outil: Digitaliseur magnétique + Logiciel d'acquisition (3A). Récupérer les données sur l'ordinateur, les visualiser en 3-D
2eme partie: Simulation (environ 1 heure)
Objectif: Réaliser un petit modèle de plante (à partir d’un modèle existant).
Outil: logiciel de modélisation des plantes (LStudio).
·
Encadrement
Intervenants:
Christophe Godin, DR INRIA, informatique et modélisation
Evelyne Costes, DR INRA, biologie
Christophe Pradal, Ingénieur CIRAD informatique et modélisation
Fredéric Boudon, Post-doctorant CIRAD, informatique et modélisation
·
Lieu de l’atelier
Equipe Virtual Plants, UMR DAP - Développement et Amélioration des Plantes
Cirad, Bat 2, salle 111. TA A96/02, Cirad, Avenue Agropolis 34398 MONTPELLIER CEDEX 5, France http://www-sop.inria.fr/virtualplants (un plan d’accès est disponible sur le site)
Contact : tel :04 67 61 65 77 : christophe.godin@sophia.inria.fr
Nombre de stagiaires maximum requis : 2 ou 3 binômes (soit 2 à 6 personnes)
ATELIER 3
Initiation au traitement d’images
satellitaires
·
Introduction
A l’heure de Google Earth, les potentialités des images aérospatiales pour la gestion environnementale et territoriale s’imposent à tous. Cependant, les méthodes d’extraction des informations de surface utiles pour la gestion sont méconnues ; c’est une initiation à ces méthodes que nous proposons d’expérimenter au cours de cet atelier, au travers du traitement d’images satellite acquises sur la région Languedoc-Roussillon.
·
Contenu de
l’atelier
1.
Visite du laboratoire et échanges
Visite de la Maison de la Télédétection avec présentation du Centre documentaire et des salles de formation. Puis présentation de l’UMR TETIS en salle, de son fonctionnement et ses axes de recherche. L’atelier est resitué dans le projet de l’Unité.
2.
Expérimentation et analyse des données
Traitement d’images de la région du Languedoc-Roussillon :
- Découverte des bandes spectrales et interprétation physique du signal
- Réalisation d’une composition colorée
- Extraction d’objets par photo-interprétation
- Classification de l’image (optionnelle)
·
Encadrement
Identité statut
formation
Sylvain Labbe … Chercheur
·
Lieu de l’atelier
Titre du Laboratoire et son site internet :
La présentation de l’UMR TETIS (Télédetection, Environnement, Territoire et Information Spatiale) se trouve sur le site web de la Maison de la Télédétection :
Adresse précise : 500 rue JF Breton, 34 093
Montpellier (sur le site d’Agropolis)
Contact : Sylvain Labbé 04 67 54 87 47 sylvain.labbe@teledetection.fr
·
Nombre de stagiaires maximum requis : Entre 4 et 8.
ATELIER 4
Initiation à
la production d’images de synthèse
·
Sujet
La
synthèse d’images a pour but la création et la manipulation de modèles et
d’images. Son utilisation permet de
mieux comprendre et d’analyser les données résultant d’un processus de
modélisation, de mesures ou de simulations scientifiques. Des technologies
comme la réalité virtuelle et la réalité augmentée, mettent en œuvre la
synthèse d’images et l’interaction homme-machine pour expérimenter sans risques
et manipuler d’une manière intuitive des objets et des concepts complexes.
Elles ouvrent ainsi un chemin pour rendre les systèmes informatiques
accessibles à des utilisateurs non experts. Les applications plus visibles se
trouvent dans les sciences (on peut visualiser pour mieux comprendre des
phénomènes physiques, biologiques, des principes mathématiques, …), le
divertissement (elles sont amplement utilisées dans des films, publicités, jeux
vidéos) et dans la communication en général (architecture, cartographie, météo,
conception de produits).
La
synthèse d'images se décompose essentiellement en 2 étapes : un modèle
géométrique de la scène qui nous intéresse, est créé auquel on associe des
propriétés (couleur, matériau). Ce modèle est ensuite traité pour être
visualisé (ce processus est appelé rendu). Des images sont ensuite générées à
partir de différents points de vue.
·
Contenu de l’atelier
L’atelier commencera par une présentation rapide abordant les différents aspects à considérer lors de la création d’images de synthèse. Plusieurs applications interactives permettront de mieux comprendre les notions basiques, les techniques mises en œuvre et les axes de recherche actuels.
Ensuite, une scène 3D sera créée à l’aide d’un logiciel de modélisation. Cette scène comportera des objets 3D (réels ou imaginaires), de l’éclairage, des matériaux…
·
Encadrement
Identité, statut, formation:
Nancy RODRIGUEZ-DESTRUEL Maître
de Conférences Doctorat
en Informatique
·
Lieu
Laboratoire d'Informatique, de Robotique et de Microélectronique de Montpellier (LIRMM)
161 rue Ada www.lirmm.fr
34392 Montpellier Cedex 5 – France
Contact: Nancy.Rodriguez-Lesmes@univ-montp2.fr 04 67 41 85 43
·
Effectifs
4 stagiaires maximum
ATELIER 5
Introduction à la microfluidique
·
Sujet :
Etude de la formation de microgouttes en microfluidique
La
microfluidique est une technique nouvelle de contrôle et d’étude des fluides
aux échelles du micron et en-dessous. Outre son intérêt fondamental sur l’étude
des effets superficiels vis-à-vis des effets volumiques (surface importante
vis-à-vis du volume mis en jeu) ou sur l’étude de processus chimiques et biologiques,
un intérêt croissant de la technique réside dans la maîtrise des écoulements
d’un point de vue opérationnel. L’idée consiste à repenser les approches de
préparation d’échantillons au travers de l’utilisation des microécoulements et
à terme de développer de véritables plateformes microniques de préparation,
caractérisation, mélange, séparation, en bref de fabriquer de véritables
Laboratoires-Sur-Puces («lab-on-chip»).
·
Contenu de
l’atelier
Expérimentation
Fabrication d'un dispositif en verre constitué de capillaires circulaires imbriqués dans des capillaires carrés permettant de produire un écoulement focalisé de trois fluides dont deux au moins sont non miscibles. Cette géométrie va nous permettre dans un deuxième temps de fabriquer des microémulsions contrôlées simple (une goutte d'une phase A dans une phase B) ou double (une goutte d'une phase A elle même contenue dans une phase B, le tout baignant dans une phase C).
Echanges
Echanges sur le principe des techniques microfluidiques et leurs apports dans la science actuelle. Introduction à une démarche scientifique, aspects conceptuels (théories, relation modélisation/expérimentation). Observation de la vie d'un laboratoire (personnels, fonctionnement, séminaires, étudiants, sécurité). Communautés scientifiques (publications & congrès).
·
Encadrement
Identité, statut,
formation
:
Manouk Abkarian Chargé
de recherche CNRS Doctorat
en physique
·
Lieu de
l’atelier
. Laboratoire de Colloïdes Verres et Nanomatériaux (LCVN) www.lcvn.univ-montp2.fr/
Faculté des sciences Bâtiment 11, 1er étage
Contact : abkarian@lcvn.univ-montp2.fr 04 67 14 39 82
· 2stagiaires maximum
ATELIER 6
Etude de la régénération post-traumatique au niveau du système nerveux
périphérique
Microscopie à haute résolution spatiale et temporelle
·
Introduction
L’objectif de cet atelier est de caractériser les molécules et les mécanismes mis en jeu dans la dégénérescence et la régénérescence après une lésion axonale. Le modèle expérimental de base est la culture primaire de neurones de ganglions rachidiens dorsaux de souris adulte. La souris subit la section complète du nerf sciatique et après quelques jours, les neurones des ganglions rachidiens dorsaux lombaires sont mis en culture. Dans ces conditions, les neurones présentent une pousse neuritique élonguée caractéristique de la régénération. Ce modèle in vitro présente les mêmes caractéristiques fonctionnelles que in vivo et est donc adapté pour étudier les bases moléculaires de la régénération et des douleurs neuropathiques périphériques.
·
Contenu de
l’atelier
1.
Visite du laboratoire et échanges
Inclus dans l’atelier afin d’apporter des informations et des explications sur :
- les principes de la recherche (liberté académique, démarche, évaluation, éthique),
-
les aspects conceptuels (théories, relation
modélisation/expérimentation),
-
la vie du laboratoire (personnels, fonctionnement,
séminaires, étudiants, sécurité)
-
les communautés scientifiques (publications &
congrès).
2.
Expérimentation et analyse des données
Le but de cet atelier est d’observer les variations calciques au cours de la pousse axonale. Nous utiliserons un confocal (ZEISS LSM 510 LIVE DUO) équipé de deux types de système de balayage. D’une part, l’un conventionnel relativement lent permettra de faire de l’imagerie multidimensionnelle sur les tissus fixés. D’autre part, le second type de balayage rapide (120 images/sec) adapté pour l’observation des processus dynamiques rapides sur des préparations vivantes délicates.
·
Encadrement
Identité statut
formation
Dr. Boukhaddaoui Hassan Ingénieur de Recherche INSERM
·
Lieu de l’atelier
INSERM U 583-Institut des Neurosciences de Montpellier
80, rue Augustin Fliche Hôpital St Eloi 34091 Montpellier
www.inmfrance.com www.mri.cnrs.fr
contact : Hassan@montp.inserm.fr 04 99 63 60 71
Nombre de stagiaires
maximum requis 2 ou 3
ATELIER 7
Les satellites et la surveillance
globale de la planète :
50 ans d’évolution des techniques
spatiales
·
Introduction
Du premier Spoutnik russe de 80 kilos lancé en 1957 au satellite européen ENVISAT de 8 tonnes lancé en 2002, les techniques spatiales ont contribué à révolutionner notre connaissance de la planète, notre compréhension des processus biophysiques qui la régissent et notre conscience de l’impact croissant des activités humaines sur son évolution.
Cet atelier analysera les grandes évolutions des techniques spatiales au cours des 50 dernières années et les progrès correspondants dans la compréhension du fonctionnement global de l’environnement.
·
Contenu de
l’atelier
1.
Visite du laboratoire et échanges
Visite de la Maison de la Télédétection avec présentation du Centre documentaire et des salles de formation. Puis présentation de l’UMR TETIS en salle, de son fonctionnement et ses axes de recherche. L’atelier est resitué dans le projet de l’Unité.
2.
Expérimentation et analyse des données
· Les techniques spatiales : orbites et capteurs (quelques exercices)
· L’évolution des missions satellitaires d’observation de la Terre
· Les océans : techniques spatiales (analyse de données satellitaires)
· La météorologie : techniques spatiales (analyse de données satellitaires)
· La végétation : techniques spatiales (analyses de données satellitaires)
· Les eaux continentales : techniques spatiales (analyses de données satellitaires)
·
Encadrement
Identité statut formation
Pascal Kosuth Directeur
de l’UMR TETIS Télédétection-Environnement
+ 1 collègue à définir
·
Lieu de l’atelier
Titre du Laboratoire et son site internet :
La présentation de l’UMR TETIS (Télédetection, Environnement, Territoire et Information Spatiale) se trouve sur le site web de la Maison de la Télédétection :
http://www.teledetection.fr/
Adresse précise : 500 rue JF Breton, 34 093
Montpellier (sur le site d’Agropolis)
Contact : kosuth@teledetection.fr 04.67.54.87.50
·
Nombre de stagiaires maximum requis : 8.
ATELIER 8
Imagerie du petit animal en
bioluminescence
Application à l’étude de ligands de
récepteurs nucléaires
·
Sujet
La bioluminescence in vivo est un outil performant pour le suivi de la prolifération tumorale et l’étude de thérapies anticancéreuses. Cette technique non-invasive permet en outre, de réduire considérablement le nombre d’animaux utilisés pour chaque étude. Il s’agira ici de détecter l’activité rapporteur d’une enzyme : la luciférase de luciole, exprimée par des cellules génétiquement modifiées. L’imagerie est réalisée après l’injection d’un substrat (la luciférase) et l’anesthésie de l’animal. L’expérience peut être renouvelée de façon journalière sur le même animal ce qui permet un suivi précis de la prolifération tumorale. La luciférine en présence de l’enzyme luciférase se transforme en une substance émettrice de lumière. L’intensité de la lumière émise va traduire indirectement l’activité (prolifération cellulaire, réponse aux hormones) des modèles cellulaires testés, grâce à la spécificité d’un ligand qui relie le système cellulaire que l’on étudie à la luciférine. Comme la luciférine diffuse rapidement dans les cellules et dans les tissus, l’activité luciférase peut être détectée in vitro et in vivo et ainsi nous renseigner sur le potentiel bioluminescent des cellules. Le présent atelier se propose de mettre en évidence cette application.
·
Contenu de l’atelier
1.
Visite du laboratoire et échanges
Inclus dans l’atelier afin d’apporter des informations et des explications sur :
- les principes de la recherche (liberté académique, démarche, évaluation, éthique),
-
les aspects conceptuels (théories, relation
modélisation/expérimentation),
-
la vie du laboratoire (personnels, fonctionnement,
séminaires, étudiants, sécurité)
-
les communautés scientifiques (publications &
congrès).
Présentation type PowerPoint d’environ 20 minutes sur le sujet du laboratoire, la théorie, les modèles utilisés et quelques résultats obtenus avec ces techniques.
2.
Expérimentation et analyse des données
Visite de la salle de
bioluminescence in vitro
Utilisation de luminomètre pour la détection de l’activité luciférase en microplaque de 96 puits et la génération de gamme dose-réponse de ligands de récepteurs nucléaires.
Utilisation de caméra CCD pour la détection de l’activité luciférase de clones cellulaires luminescents pour la création de nouvelles lignées rapporteurs
Visite de
l’animalerie
Manipulation de souris immunodéprimées, injection de substrat et anesthésie au gaz. Utilisation de caméra CCD pour la détection de signal bioluminescent. Localisation et quantification de l’activité luminescente et analyse des résultats.
·
Encadrement
Arnaud Pillon Ingénieur de Recherche Inserm PhD
Patrick Balaguer Chargé de Recherche Inserm PhD
Fanny Malhaire Ingénieur d’Etude Inserm DESS
·
Lieu de l’atelier
CRCM : Centre de Recherche en Cancérologie de Montpellier
Unité Inserm 824 : Signalisation Hormonale Environnement et Cancer
Plateforme IPABS : Imagerie du Petit Animal en Bioluminescence et Scintigraphie
CRCM, U824 CRLC Val d’Aurelle – Paul Lamarque
Parc Euromédecine, rue de Apothicaires 34289 Montpellier
Contact : Arnaud Pillon a.pillon@valdorel.fnclcc.fr 04
67 61 24 10
·
Nombre de stagiaires maximum requis
2 ou 3 personnes maximum par session (l’animalerie notamment, étant une zone contrôlée).
ATELIER 9
La cellule végétale dans tous ces
états
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Introduction
Cet atelier a pour objectif principal de comparer trois type de microscopie optique : vidéo microscopie, microscopie en temps réel et microscopie multiphotonique et de montrer quels peuvent être leurs apports respectifs dans la connaissance de la structure et du fonctionnement des cellules et des tissus végétaux.
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Contenu de
l’atelier
1.
Visite du plateau
Historique de sa création, présentation de son organisation, de ses missions, thématiques de recherche, participation à l’enseignement et à la formation
La vie du laboratoire (personnels, fonctionnement,
étudiants, sécurité, démarche qualité)
Modalités d’évaluation et communications scientifiques
(publications & congrès).
Rencontre et
discussions avec le personnel de l’équipePHIV
2.
Expérimentation et analyse des données
Descriptif rapide des expérimentations qui seront proposées :
A partir d’un matériel végétal simple et facile à maitriser (épiderme prélevé sur des écailles d’oignon) nous préparerons les tissus en réalisant différentes coloration adaptées à chaque microscope (vidéo microscope, microscope real time et microscope multiphoton). Le principe de chaque microscope optique sera présenté. Les tissus seront observés avant l’acquisition d’images numériques. Ces images seront comparées et traitées avec des logiciels afin de les analyser et de montrer comment les informations qu’elles contiennent peuvent être exploitées pour tenter de répondre à des problématiques données. Quelques exemples d’application sur des plantes tropicales et méditerranéennes seront présentés.
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Encadrement
Identité statut formation
CONEGERO Geneviève Ingénieur d’étude INRA (spécialisation en microscopie confocale et multiphotonique) Thèse
ESCOUTE Jacques Ingénieur CIRAD (Spécialisation en vidéo microscopie et « real time » microscopie)
LARTAUD Marc technicien CIRAD (spécialisation en traitement d’image)
VERDEIL Jean Luc responsable PHIV (Thèse, HDR)
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Lieu de l’atelier
PHIV (plateau
d’histocytologie et d’imagerie cellulaire végétale)
CIRAD/BIOS/UMR DAP-IFR 127
TA A-96 / 02 (Bât. 2) Avenue Agropolis
34398 Montpellier cedex 05
Contact : VERDEIL Jean Luc Tel: 0467615830
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Nombre de stagiaires
maximum requis : 6 par atelier
Midi Libre Midi Libre Midi Libre L’Hérault du Jour Midi Libre La Gazette de Montpellier |
26 mai 2007 31 mai 2007 6 juin 2007 7 juin 2007 8 juin 2007 7-13 juin 2007 |
Portes ouvertes de la
recherche aux enseignants dans les organismes de recherche montpelliérains |
Midi Libre, 26 mai 2007
Midi Libre, 31 mai 2007
Midi Libre, 8 juin 2007
La Gazette, du 7 au 13 juin 2007
L’Hérault du Jour,
Jeudi 7 juin 2007